06 Oct 2020

Les côtes bretonnes ont la cote

Trouver une résidence secondaire sur la côte bretonne relève d’une véritable gageure tant l’offre se raréfie et les prix montent. Quelles en sont les raisons ? C’est la question à laquelle notre agence immobilière à Saint-Malo va tenter de répondre ici.

Le double effet qui tend le marché de l’immobilier

Même si la région est particulièrement appréciée pour y venir en villégiature depuis longtemps, un engouement très récent impacte en profondeur le marché de l’immobilier.

Depuis juillet 2017, la nouvelle ligne de TGV qui met Rennes à 2 heures de Paris et Saint Malo à seulement 3 heures a considérablement raccourci les distances. Elle a permis aux magnifiques villes balnéaires de la côte d’Émeraude de rivaliser avec les destinations normandes traditionnellement appréciées par les vacanciers de la région parisienne.

Plus récemment, la période de confinement et le recours au télétravail a donné des idées à de nombreuses personnes. En effet, nombreux sont ceux qui ont pris la décision de se délocaliser à la campagne ou au bord de la mer pour ne pas revivre l’emmurement vivant dans un espace clos et réduit en cas de deuxième vague du virus.

La conjugaison de ces deux effets a pour conséquence d’exercer une tension sur le marché de l’immobilier où la demande excède très largement l’offre. La raréfaction des biens disponibles impacte de facto les prix.

La côte d’Emeraude vaut de l’or

Les stations balnéaires du littoral breton sont les premières « victimes » de ce succès qui ne semble pas vouloir se démentir à court terme. Les villes côtières de Plévenon à Cancale connaissent un attrait nouveau et un regain de demande dont l’impact sur les prix et l’offre est véritablement très important.

Saint Malo, Dinard, Saint Lunaire ou Saint-Briac-sur-mer sont les nouvelles coqueluches à la fois d’une clientèle locale française mais aussi parfois étrangère. L’attrait pour ces villes chics et intemporelles, où règnent l’ambiance désuète des stations de villégiature du début de siècle dernier entre façades imposantes des demeures de maître, plages de sable fin parsemées de cabines et mer turquoise, prend un essor nouveau.

Il n’en demeure pas moins que la montée des prix est nettement plus sensible sur le littoral que dans la campagne qui semble a priori subir moins de pression de la part des candidats acheteurs.

Un autre point fort de ces villes est la variété de l’architecture disponible qui offre un large panel de choix entre les traditionnelles maisons bretonnes en granit et ardoise, les maisons de pêcheurs, les longères, les demeures bourgeoises et les villas de la belle époque et les petits manoirs et les malouinières du XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles.

Ainsi, les prix ont progressé de plus de 10 % en un an dépassant même 14 % à Saint-Malo avec cependant des écarts importants au sein même des villes où les villas avec vue mer peuvent dépasser le million d’euros tandis que les maisons plus en retrait se négocient aux alentours de 500 000 euros.

L’offre se réduit à une peau de chagrin

Cette montée des prix est bien évidemment corrélée à la raréfaction de l’offre, les biens sur le marché trouvant acquéreurs très rapidement, face à une demande très forte.

Le télétravail et la possibilité de regagner la capitale en quelques heures ont attiré une nouvelle clientèle parisienne de quarantenaires aisés : des acquéreurs qui recherchent une résidence principale où ils pourront vivre la plupart du temps tout en regagnant Paris pour un ou deux jours par semaine.

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